Engager des collaborateurs avec des compétences linguistiques est une étape clef du développement de son entreprise à l’international. Toutefois les CV ne sont pas toujours révélateurs du réel niveau de langue du candidat (richesse du vocabulaire, compréhension écrite, aisance à l’oral, fluidité de l’expression, etc.). Voici quelques solutions pour remédier à ce problème.

Regarder les certifications et expériences

Un séjour universitaire, un stage à l’étranger ou une certification dans un test de langue, par exemple le TOELF ou le TOEIC pour l’anglais, sont des moyens rapides d’estimer si le niveau annoncé par le candidat est cohérent. Toutefois, dans la cas du TOEIC et du TOELF les exercices sont très standardisés. Il est facile d’obtenir un très bon score en s’entraînant. Il n’est donc pas question de se limiter à cet examen avant de convoquer le candidat en entretien !

Faire passer le test grâce à un QCM

Cadremploi suggère une astuce pour se faire rapidement une idée du niveau d’un candidat grâce à un QCM en entretien : “On lit une phrase qui peut être prononcée en réunion et le candidat doit choisir sa signification parmi cinq propositions.” Vous pouvez inspirer vos tests des questions posées au TOEFL ou au TOEIC.

Chercher de l’aide en interne

Cela paraît évident mais il est toujours bon de le rappeler 😉 N’hésitez pas inclure un collaborateur compétent dans le processus de recrutement. Cette personne, qui devra avoir fait ses preuves dans la langue dont vous souhaitez évaluer le niveau, pourra vous aider :

  • pour la création et l’évaluation de vos entretiens vidéo
  • pour mener vos entretiens en personne.

Passer par un recruteur bilingue

Il n’est pas toujours aisé de trouver de l’aide en interne, surtout lorsque l’entreprise n’en est qu’aux balbutiements de son internationalisation. En sous-traitant la présélection des candidatures à des recruteurs spécialisés, vous vous assurez de la fiabilité de l’évaluation du niveau de langue de vos candidats. Un recruteur spécialisé saura jauger la maîtrise de la langue du candidat ainsi que ses capacités en rédaction et en communication.

Utiliser des services spécialisés

Au lieu de sous-traiter l’entretien entier, vous pouvez ne sous-traiter que la partie linguistique en passant par des services tels que Pipplet. La start-up s’occupe elle-même d’évaluer le niveau de langue de vos candidats et vous transmet un rapport détaillé en moins de 24h.

Transmettez l’entretien différé à un spécialiste

Que vous sollicitiez de l’aide en interne (auprès d’un collaborateur compétent) ou en externe (auprès d’un recruteur ou d’un service spécialisé), l’entretien vidéo différé est votre allié. En effet, une fois l’entretien vidéo automatisé enregistré par le candidat dans la langue de votre choix, vous pourrez le soumettre aux évaluateurs pertinents pour avis. En s’outillant ainsi dès l’étape de pré-sélection, pas besoin d’attendre pour évaluer cet aspect clé d’une candidature, au même titre que les soft skills et la motivation du candidat.

Selon le degré d’importance que vous accordez à la langue, des solutions sont à votre disposition pour estimer le niveau de maîtrise de vos futurs collaborateurs. Alors, on se lance ?