Afin de répondre à cette question, Brandeis University commence par en poser une autre dans son infographie “A balance of hard & soft skills” présentée en fin d’article : quelles sont les raisons qui peuvent expliquer l’échec d’un projet ?
Les principales causes d’échec d’un projet
Les 10 premières raisons citées sont les suivantes :
#1. Manque d’une charte suffisante (qui définisse le but de l’équipe et comment elle va devoir travailler pour l’atteindre)
#2. Manque de responsabilité mutuelle
#3. Manque de compréhension de ce que requiert un travail d’équipe
#4. Manque de ressources
#5. Manque de communication
#6. Manque de leadership
#7. Manque de planification
#8. Manque de soutien managérial
#9. Incapacité à gérer les conflits
#10. Manque de concentration sur la créativité et l’excellence
Toutes ces raisons sont liées à un manque d’efficacité dans la gestion de projet de par :
- des chefs de projet insuffisamment formés ou manquant d’expérience,
- l’incapacité à fixer et gérer les attentes,
- un leadership insuffisant,
- des processus de planification qui laissent à désirer.
Trouver un équilibre entre “hard skills” et “soft skills”
Les “hard skills”
Evidemment, comme souligné dans cette liste, les hard skills, ou compétences tangibles, sont essentielles à la réussite d’un projet. Ainsi, un individu ne pourrait pas devenir un bon chef de projet sans certaines compétences qui relèvent du savoir-faire :
- planification et ordonnancement,
- capacité à budgéter le projet,
- optimisation du chemin critique,
- capacité à évaluer le risque et à agir en conséquence.
Les “soft skills”
Dans notre article “Intelligence émotionnelle et succès managérial” , nous abordions déjà l’importance de l’intelligence émotionnelle, aptitude qui fait partie du champ des “soft skills”, dans la réussite d’une recrue dans un poste à composante managériale.
Si l’on prend en compte que 85% du temps d’un chef de projet est consacré à la communication, on réalise qu’un tel poste ne peut être envisagé sans parler de l’importance de ces fameuses “soft skills”, ou aptitudes relationnelles. Relevant du savoir-être et du savoir-communiquer, ces aptitudes permettent au manager de projet d’éviter que le projet n’échoue. Un chef de projet doit en effet être en capacité de :
- communiquer,
- négocier,
- influencer les différents protagonistes sur le projet,
- gérer les attentes des uns et des autres.
Un équilibre à trouver entre “hard skills” et “soft skills”
Ainsi, pour être performant à son poste, un chef de projet se doit d’être doté aussi bien de compétences tangibles que d’aptitudes liées à sa personnalité.
Les hard skills peuvent être acquises, même si c’est parfois au prix d’un investissement substantiel en temps et en argent. Mais si les soft skills peuvent être améliorées, elles n’en restent pas moins des caractéristiques inhérentes à un individu. C’est pourquoi, en tant que recruteur pour un poste de chef de projet, vous devez être capable d’identifier si le candidat est doté ou non des soft skills que vous recherchez.
[Tweet “Un bon chef de projet, c’est un savant équilibre entre hard skills et soft skills.”]
Comment repérer ces aptitudes chez vos candidats ?
De nombreux outils sont aujourd’hui développés pour aider les recruteurs à identifier et évaluer les soft skills d’un candidat plus tôt dans le processus de recrutement. Les tests de personnalité sont un moyen efficace parmi d’autres de repérer rapidement les traits dominants du comportement d’un candidat en milieu professionnel. Reste alors à les mettre à l’épreuve ! L’entretien vidéo différé peut vous y aider. Il est en effet un outil très efficace pour évaluer rapidement les soft skills de vos candidats au moment de la pré-sélection des candidatures. Utilisé correctement, c’est-à-dire en posant les questions pertinentes, en fixant des temps de préparation et de réponse adaptés, il vous permettra de tester tour à tour la spontanéité du candidat, son sang-froid, sa capacité à réfléchir et à réagir en situation de stress ou encore la créativité dont il peut faire preuve. Grâce à l’entretien vidéo différé, vous aurez donc déjà un aperçu de la personnalité, de l’adéquation culturelle et de la capacité de votre candidat à travailler en équipe, même avant de l’avoir rencontré en personne.
Et vous, avez-vous déjà eu à recruter un chef de projet ? Comment vous y êtes-vous pris(e) ? Partagez votre expérience avec nous !
